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Amiga 1000 -1985

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L’Amiga est une famille d’ordinateurs personnels commercialisée par Commodore International entre 1985 et 1994. Dans les années 1990 il était très populaire sur la scène démo, parmi les amateurs de jeux vidéo et dans l’industrie du cinéma et de la télévision. L’Amiga offrait alors un affichage plus coloré et plus fluide et un multitâches supérieur à celles des produits concurrents, une interface graphique similaire à celle du Macintosh et des logiciels de traitement de texte, de musique assistée par ordinateur et de dessin.

En 2001, sept ans après la faillite de Commodore, la société Amiga Inc, soutenue par de nombreux fan-clubs, continue de faire évoluer le système d’exploitation AmigaOS. l’Amiga reste aujourd’hui encore une référence dans la scène démo, parvenant à surpasser les démos PC lors de l’Assembly 20061.

L’Amiga 1000, également appelé Commodore Amiga 1000, ou même simplement Amiga, est le premier ordinateur de la gamme Amiga, sorti en 1985. Il a été suivi par les modèles A500 et A2000, sortis en 1987.

L’Amiga 1000 avait pour particularité de ne pas disposer d’une Mémoire morte (ROM) contenant le code d’amorçage. Ce dernier était livré sur une disquette (Kickstart ) qui devait donc être chargée avant chaque démarrage.

La raison d’être de ce curieux système résidait dans la difficulté rencontrée par les équipes de développement à achever le système d’exploitation AmigaOS. En phase de pré-production, alors que la partie matérielle était finalisée, le système d’exploitation était encore bien trop bugué pour être implanté dans la ROM du système. À une époque où les mémoires flash étaient financièrement inabordables pour des applications grand public, le système du Kickstart apparaissait comme le plus facilement évolutif, et l’Amiga 1000 fut donc commercialisé avec la version 1.1 du système d’exploitation sur disquette.

Cette spécificité donna lieu à un nouveau type de mémoire : la WOM (Write Once Memory). Physiquement, la WOM de l’Amiga 1000 était une Mémoire vive (RAM) classique, mais dont les canaux d’écriture étaient coupés par le système une fois le KickStart chargé.

Ce n’est qu’à partir de la version 1.2 que le système d’exploitation fut considéré comme suffisamment stable. C’est avec cette version puis la version 1.3, inscrite en ROM, que furent livrés les générations suivantes des ordinateurs Amiga.

Caractéristiques

  • Motorola 68000 (microprocesseur 32-bit CISC avec 16 registres sans MMU pour la protection mémoire et la mémoire virtuelle)
  • système d’exploitation par défaut : AmigaOS 1.1, 1.2 ou 1.3 (ayant un noyau multitâche préemptif 32-bit) suivant la révision
  • 256 Ko de Chip RAM par défaut, extensible à 512 par ajout d’un module. (mémoire sonore, graphique et logicielle étant dans les mêmes espaces mémoire)
  • limite haute de 8,5 Mo de mémoire, due aux limitations du MC68000 (adressage mémoire sur 24-bit)
  • chipset OCS
  • sortie TV 50 Hz (PAL) et 60 Hz (NTSC) par défaut suivant les versions. Mode 50/60 Hz basculant logiciellement dans les révisions suivantes
  • filtre passe bas audio basculable logiciellement (la diode de l’alimentation baissant d’intensité quand le filtre est éteint)
  • partage IRQ (comme le bus PCI)
  • le systeme d’IRQ avait 7 niveaux de priorité d’interruptions.
  • pas de limite dans le nombre d’interruptions
  • périphériques gérés par Autoconfig, très similaire à l’ACPI. Les périphériques n’étaient pas comptés ou nommés, juste la taille et les adresses étaient fournies.

Des signatures légendaires

Ceux qui ont la chance d’avoir eu l’un des premiers Amiga 1000 et j’en fût l’un, doivent savoir la chose suivante : la coque plastique de cet ordinateur dispose de 53 signatures parmi les employés de Commodore-Amiga Inc. ayant travaillé sur l’Amiga 1000.

En effet, le principal architecte de l’Amiga, Jay Miner, souhaitait ajouter une petite touche inédite à un ordinateur aux capacités elles aussi inédites. Ces signatures sont présentes dans les premiers modèles d’Amiga 1000, ceux avec la carte mère de révision 6 (en NTSC) et A (sous deux variantes : PAL et NTSC). Ceux de la révision B, construits à partir de septembre 1986, n’en sont pas pourvus. L’acheteur n’était pas censé être au courant, d’où un effet de surprise lors du premier démontage de la machine,k ce qui fût aussi mon cas.

Les signatures se trouvent à l’intérieur de la machine, sous le capot supérieur :

L’Amiga restera pour moi une machine hors du commun bien en avance sur son temps qui n’a pas survécu comme la plupart des micro-ordinateurs de cette époque.

J’ai toujours bien au chaud un Amiga 4000 parfaitement fonctionnel.

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